La Route 66... un rêve très ancien, du temps, certes peu éloigné, où les voyages coûtaient cher, où mon jeune âge et les moyens l'accompagnant transformaient une éventualité en rêve inabordable.
Cette Amérique me fut d'abord accessible par la lecture, Kerouac, Steinbeck, ces auteurs faisant naître la fascination à l'endroit d'une certaine histoire du continent, épopée en l'occurrence associée au thème de la route pour lequel je nourris un vif intérêt .
En 2009, je réalise enfin mon rêve : partir, traverser la culture américaine dont nous sommes imprégnés, rouler, selon le concept communément admis, davantage pour le chemin que pour la destination, se repaître de grands espaces au gré de lignes droites infinies pardonnant toutes les inattentions.
Constater finalement que seules quelques bribes subsistent du ruban mythique, remplacé de longue date par l'Interstate, mais qu'elles laissent néanmoins imaginer ce que fut le périple de ces "Okies" quittant l'Oklahoma dévasté pour des chimères californiennes.
Bien-sûr, c'est l'Amérique d'aujourd'hui qu'enregistre le photographe, mais en s'attachant, de manière quasi dérisoire, à ne jamais déroger du tracé historique, à en rencontrer les héros actuels, à s'émouvoir des relents savamment entretenus d'une époque désormais révolue, ornant des paysages quant à eux intemporels.
Turner était un personnage mythique de la route 66. J’ai eu la chance de le rencontrer deux fois en 2009 et 2013. C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris sa mort en 2015. Qu’il repose en paix et comme il disait « amis pour la vie ».
Gary Turner was one of the best ambassador of route 66. I had the opportunity to meet him twice, in 2009 and 2013. It’s with great sadness that I learned of his death in 2015. Rest in peace Gary ! Friends for life as he said.
Gary Turner was one of the best ambassador of route 66. I had the opportunity to meet him twice, in 2009 and 2013. It’s with great sadness that I learned of his death in 2015. Rest in peace Gary ! Friends for life as he said.